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Vous nécessitez actuellement des soins dentaires, mais vous souffrez de stomatophobie ? Plus couramment appelée « phobie dentaire », la peur d’un patient face aux soins médicaux prodigués par un chirurgien-dentiste peut être lourde de conséquences. En effet, cela mène souvent à une carence en termes de soins des dents, elle-même pouvant être source de maux dentaires, d’angoisse, voire de complications plus ou moins sévères. Il est donc important d’y remédier pour enfin se soigner.

C’est pourquoi nous vous exposons ici cinq méthodes efficaces pour surmonter votre anxiété face au dentiste. Pour le bien-être de leurs patients, le Docteur Sylvain Martin-Dupont et son équipe utilisent la technique MEOPA. Cette méthode pourra être complétée via nos conseils cités ci-dessous, tels que des rituels préparatoires en prévision d’une consultation, une discussion concrète avec votre dentiste ou encore une anesthésie.

Le MEOPA, une méthode douce et efficace face à la phobie dentaire

Cette première méthode pourra soulager bon nombre de personnes souffrant d’anxiété en prévision d’une consultation dentaire. Les sensations désagréables tant redoutées étant les principales raisons de ce type de phobie, nous proposons ainsi au patient d’inhaler en douceur une alliance efficace de deux gaz : l’oxygène et le protoxyde d’azote.

Le MEOPA est un gaz incolore, inodore et sans saveur, présenté sous pression dans une bouteille. Il est prescrit par nos chirurgiens-dentistes pour la réalisation de vos soins : il va favoriser votre détente et diminuer la sensibilité à la douleur. La réussite du traitement repose essentiellement sur vous. Il est important de venir dans un état d’esprit coopératif.

Quels effets concrets peut-on escompter en cas de phobie du dentiste ?

Il s’agit tout d’abord d’une méthode douce, puisque vous inhalez le gaz calmement à l’aide d’un masque tout au long de la séance. Processus de sédation consciente, vous continuez à percevoir et à comprendre votre environnement. Ce procédé accompagne seulement la personne dans un état de détente tout en diminuant la sensibilité face à la douleur.

L’inhalation de ce gaz comporte-t-elle des contre-indications ou des effets négatifs ?

Certaines personnes vont ressentir quelques effets indésirables, mais uniquement lors de l’inhalation. Ces derniers peuvent revêtir divers aspects (somnolence, vertige ou encore perceptions sensorielles modifiées), mais disparaîtront au retrait du masque, voire quelques instants après. Il est cependant très important de discuter avec votre chirurgien-dentiste sur votre état de santé actuel, ainsi que sur votre passif médical, afin de s’assurer qu’aucune contre-indication ne vous concerne.

Une discussion avec le dentiste au sujet de votre peur

En complément d’une sédation consciente, voire au préalable de cette dernière, une discussion claire et franche avec le dentiste au sujet de votre angoisse pourra s’avérer nécessaire. Plus de 50 % des français appréhendent un rendez-vous dentaire, les membres de la clinique se tiennent ainsi à votre disposition pour échanger sur de potentielles angoisses.

Il pourra par exemple vous être proposé un rendez-vous avec le praticien en question, en guise de première prise de contact. Toutes les questions pourront être abordées, principalement dans le but de fournir la vérité sur des projections disproportionnées de la douleur sous l’influence de la phobie. S’il est trop difficile de se rendre à ce rendez-vous préparatoire, il peut être judicieux de consulter un psychothérapeute, mais également de discuter avec d’autres personnes stomatophobes ayant réussi à surmonter leurs angoisses.

La neuroleptanalgésie, une anesthésie douce

Si les deux méthodes précédentes n’ont pas réussi à freiner vos frayeurs, la neuroleptanalgésie pourra peut-être vous aider. Il s’agit d’une anesthésie particulièrement légère sous médicaments et qui se déroule en ambulatoire. Notez cependant, que comme toutes solutions médicamenteuses, il existe des risques et contre-indications.

L’anesthésie générale, une solution de dernier recours

Dans le cas d’une personne particulièrement phobique ou encore pour une opération délicate et longue (par exemple, l’extraction de plusieurs dents), l’anesthésie générale pourra être utilisée. Cette méthode demande une hospitalisation, dont une nuit d’observation. Cela peut être l’occasion de pratiquer d’autres soins dentaires plus légers en complément comme un détartrage. Cela réduira les séances au dentiste.

Prévoir son rendez-vous dentaire par le biais de reflexes relaxants

Afin de limiter au maximum son niveau de stress face à un rendez-vous à la clinique, vous pourrez faire appel à diverses astuces pour vous relaxer :

  • Ne pas consommer de produits excitants comme du café ou du thé la veille ou le jour-même de la consultation
  • Se coucher tôt la veille au soir, en excluant les écrans, afin de s’assurer un sommeil de meilleure qualité
  • Éloigner ses pensées phobiques au coucher, comme au jour J dans la salle d’attente, en se focalisant sur des sujets qui vous sont agréables telle que la lecture d’un livre