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Médecine chinoise

Après avoir connu une période du « tout allopathique », il s’avère que les patients recherchent de plus en plus fréquemment des méthodes de soins d’une part naturelles donc non chimiques et d’autre part, s’intéressant plus précisément à la cause des maladies donc non plus aux symptômes.
La médecine traditionnelle chinoise, et toutes les techniques qui la composent, rentre parfaitement dans cette dynamique de traitement.
La médecine chinoise cherche à comprendre l’être humain dans son ensemble, aussi bien sain que malade, tant du point de vue des symptômes visibles qu’invisibles, par une gestion de l’équilibre de l’énergie interne appelée Qi

Parfois critiquée et ne bénéficiant par encore d’un statut à part entière en France, la médecine traditionnelle chinoise est pourtant nettement plus ancrée dans le parcours de soins en dehors de nos frontières, sans parler de l’ancrage culturel et historique de cette médecine en Asie.
En effet, son élaboration est datée à 3000 ans avant J-C.

Selon la tradition chinoise, l’être vivant, et ici plus particulièrement l’homme, est une organisation résultant de la combinaison de matière – le corps matériel ou physique – de nature yin, et d’énergie – qui anime la matière – de nature yang L’équilibre harmonieux entre ces deux composants conditionne l’état de santé. Les perturbations de cet équilibre sont responsables de la maladie. Toute perturbation de nature à rompre cet équilibre affecte d’abord préférentiellement l’énergie.
L’énergie circule notamment le long de conduits appelés méridiens, et à partir de ces méridiens, se répand dans tout le corps pour insuffler son principe vitalisant (yang) à l’ensemble des constituants de l’organisme. Elle a une certaine correspondance avec le sang, qui, lui-même, circule dans des conduits (vaisseaux) et se répand dans tout le corps pour l’irriguer de son principe yin.

En outre, il y a plusieurs énergies, chacune ayant sa spécialité ; outre les méridiens principaux, il y a encore une foule de méridiens aux fonctions diverses ; l’équilibre de l’organisme humain doit toujours être évalué relativement à celui de son environnement, et de cycles qui vont en rythmer l’évolution, cycles avec lesquels il devra rester en harmonie et dont les correspondances matérielles (les cinq éléments) vont servir de repère à l’acupuncteur pour établir son diagnostic et son traitement, en fonction de règles subtiles qui trouvent leur origine dans le taoïsme.

Selon l’American Academy of Medical Acupuncture, l’acupuncture peut être considérée comme une thérapie complémentaire pour les pathologies suivantes. Ces indications sont basées sur une expérience clinique et ne sont pas toujours contrôlées par des recherches cliniques. Les astérisques * indiquent que l’Organisation Mondiale de la Santé valide ces indications dans sa publication Acupuncture: Review and Analysis of Reports on Controlled Clinical Trial.

  • distension abdominale / flatulences *
  • contrôle de douleurs aiguës et chroniques *
  • sinusites allergiques *
  • anesthésie pour les patients à haut risque ou patients ayant un historique d’effets indésirables aux anesthésiques
  • anxiété, attaques de panique *
  • arthrite / arthrose *
  • douleurs thoraciques atypiques
  • bursite, tendinite, syndrome du canal carpien *
  • troubles gastro-intestinaux fonctionnels (nausées et vomissements, spasmes œsophagiens, hyperacidité, côlon irritable) *
  • syndromes du col de l’utérus et du rachis lombaire *
  • constipation, diarrhée *
  • toux avec contre-indications médicamenteuses *
  • désintoxication (drogues) *
  • dysménorrhée, douleurs pelviennes *
  • douleurs d’épaule *
  • céphalées (migraines et tensions), vertiges (maladie de Menière), acouphènes *
  • palpitations idiopathique, tachycardie sinusale
  • maîtrise de la douleur, de l’œdème, renforcement de processus de guérison en cas de fractures
  • spasmes musculaires, tremblements, les tics, les contractures *
  • névralgies (trijumeau, zona, postzostérienne douleur, autres)
  • paresthésie *
  • hoquet persistant *
  • douleurs de membres fantômes
  • fasciite plantaire *
  • iléus post-traumatique et post-opératoire *
  • syndrome prémenstruel
  • certaines dermatoses (urticaire, prurit, eczéma, psoriasis)
  • séquelles d’accident vasculaire cérébral (aphasie, hémiplégie) *
  • handicapés moteurs du septième nerf crânien (nerf facial)
  • hyperthermie sévère
  • entorses et contusions
  • bruxisme *
  • incontinence urinaire, rétention (neurogène, spastique, les effets indésirables de médicaments) *

D’autres sources préconisent l’utilisation de l’acupuncture pour la stérilité, dans le cadre de la fécondation in vitro. L’acupuncture pourrait améliorer sensiblement le taux de succès des FIV. Elle est utilisée dans certains pays anglophones dont les États-Unis.

Christophe LACHAUD.

Titulaire du Diplôme d’Acupuncture Traditionnelle Chinoise.
Diplômé de la FLETC Toulouse
Diplômé de l’ Academy of medical science de Pékin

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